mardi 2 février 2016

TRAVAIL DE FIN DE CYCLE



 INTRODUCTION GÉNÉRALE

                                                                       

I. PROBLÉMATIQUE ET OBJECTIF

        Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo, a accueilli du 13  au 14 octobre 2012 le XIV e sommet de la francophonie. Les chefs d’États et  gouvernements de l’organisation internationale de la francophonie (O.I .F en sigle) se sont réunis autour du thème : «  francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale ».[1] A cet effet, la ville province de Kinshasa s’est enrichie d’ un village francophone aux couleurs de notre diversité culturelle où se croissent des francophones d’horizons divers prêts à partager leur savoir- faire et leur savoir- être sans protocole mais dans une fraternité conviviale .  
     Le sommet de Kinshasa est une grande opportunité qui renforce l’élan de la redynamisation de la diplomatie et redore l’image de la RDC  sur l’échiquier internationale, car c’est un pays  en crise.
     La RDC est un des États et gouvernements membres de  la francophonie qui parle mieux le français  mais l’occasion  du sommet de Kinshasa a dénué la situation de la RDC. Le propos du  discours du Président Hollande a été  une thérapeutique pour la population congolaise. 
  Par ailleurs, M. Raymond Tchibanga, Ministre congolais des Affaires étrangères estime que ce  sommet a permis à la RDC  de  tenir ses engagements et de développer une coopération fructueuse avec les operateurs de la francophonie dans les différents domaines de mission de cette organisation. [2]
   L’organisation internationale de la francophonie soutien la RDC pour la consolidation de la démocratie et d’un État de droit ; son appui à l’éducation et à la promotion du français et des langues nationales, de même  elle accorde au développement local. 
Nous nous intéressons à la gestion d’un État de droit et spécifiquement à celle qui touche aux droits de l’homme en RDC question qui a dépassé les chroniques politiques avant et pendant le XIV e sommet de la francophonie à Kinshasa.
 La question principale de cette étude est donc de savoir comment François Hollande  a organisé dans son discours à l’ occasion de ce sommet, la scène d’énonciation de la question des droits de l’homme en République Démocratique du Congo ?,

II.  HYPOTHESE

La scène d’énonciation de la problématique des droits de l’homme s’articule en trois axes qui sont en même temps des variables explicatifs, à savoir :
-          La scène englobant du discours ; qui implique le cadre scénique, le statut des partenaires et la finalité du discours
-          La scénographie
-          La scène variée,
C’est en vertu des ces axes que le discours en question prend tout son sens en tant d’énonciation d’un sujet convainquant.     

III. CADRE THEORIQUE

Nous  avons utilisé la théorie de l’énonciation. Cette théorie nous montre que tout aspect de la réalisation, de l’actualisation de fragments linguistiques n’est pas dans le discours, puisque la suite infinie des événements de parole n’est pas repérable comme une suite d’instances du discours.[3] L’énonciation, disait  Benveniste, est une « mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel d’utilisation.[4] Sans une énonciation nous ne pouvons pas avoir l’acte individuel qui est la parole.

IV. METHODES ET TECHNIQUES

A.     METHODE
Nous avons parcouru à la méthode de la scène d’énonciation qui nous a permit de répondre selon les points de vue que l’on se place et  d’analyser ledit discours. En s’appuyant à l’idée de D.Maingueneau qui le reparti en trois scènes  dont en premier lieu la scène englobante qui correspond au types de discours, en second la scène  générique est celle de la publication puis en troisième la scène scénographique  est celle de la correspondance privée. [5]
B.     TECHNIQUE
Nous avons utilisé la technique  d’analyse d’un texte littéraire qui permet de situer un texte, d’analyser la situation d’énonciation qui nous permet de voir qui  parle, à qui, et dans quelles circonstances puis voir les figures de rhétorique.

V. INTERET & CHOIX DU SUJET

            Sur le plan scientifique, c’est une initiation pour nous, future communicologue, à analyser un discours. Que faut-il retenir d’un discours politique, voilà notre préoccupation en réalisant ce travail.
            Sur le plan social, la société congolaise attend du monde des idées pour son développement durable. Le discours de François Hollande peut aussi constituer un stimulant pour amorcer la pompe du développement dans notre pays.
   En tant que communicologue, cette étude nous a aidé à comprendre et voir en face la réalité de notre pays et cela ajoute un plus à notre connaissance sur le domaine d’analyse, et nous  impose d’informer la population de la situation de notre pays que d’attendre une organisation et le dirigent de cette dernière de nous le rappeler. Nous avons l’obligation d’être leur chien de garde.

VI. DELIMITATION DU SUJET

Nous ne serons pas à mesure de faire  notre recherche sur tout les  discours du XIVe  sommet de la francophonie,  nous avons choisi le discours du président  François HOLLANDE à Kinshasa. Comme nouveau président de la France, il y a lieu d’intéressant de s’imprégner de ses  opinions sur le Pays qui accueille «  la francophonie » cas de la RDC.

VII. DIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion qui va clore notre réflexion en ce qui concerne l’analyse du discours tel que prononcé en l’occurrence François Hollande, le présent travail s’articule au tour de trois chapitres. Dont le premier est consacré à l’approche conceptuelle et théorique. Le second va s’appesantir sur la présentation de l’organisation internationale de la francophonie et les contextes d’énonciation du discours de F. Hollande à Kinshasa. Et le dernier enfin la  scène d’énonciation de question des droits de l’homme en RDC dans le cadre du discours de François Hollande.








[1] http://WWW.Francophonie.org/kinshasa-2012- XIV e-sommet-de-là-francophonie. Html Le 03-03-2013
[2]  OPTIMUM Magazine, Lettre des affaires étrangère p 32
[3] http:// www.linx: Revues. Org/1015 Le 14-06-2013
[4] D.MAINGUENEAU, Analyser les textes de communication, 2 e édition, Paris, ARMAND COLIN.2012, p60
[5] Ibidem, op, cite 60

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