INTRODUCTION GÉNÉRALE
I. PROBLÉMATIQUE ET OBJECTIF
Kinshasa,
la capitale de la république démocratique du Congo, a accueilli du 13 au 14 octobre 2012 le XIV e
sommet de la francophonie. Les chefs d’États et
gouvernements de l’organisation internationale de la francophonie (O.I .F
en sigle) se sont réunis autour du thème : « francophonie, enjeux
environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale ».[1] A cet effet,
la ville province de Kinshasa s’est enrichie d’ un village francophone aux
couleurs de notre diversité culturelle où se croissent des francophones
d’horizons divers prêts à partager leur savoir- faire et leur savoir- être sans
protocole mais dans une fraternité conviviale .
Le
sommet de Kinshasa est une grande opportunité qui renforce l’élan de la
redynamisation de la diplomatie et redore l’image de la RDC sur l’échiquier internationale, car c’est un
pays en crise.
La
RDC est un des États et gouvernements membres de la francophonie qui parle mieux le
français mais l’occasion du sommet de Kinshasa a dénué la situation de
la RDC. Le propos du discours du
Président Hollande a été une
thérapeutique pour la population congolaise.
Par ailleurs, M. Raymond Tchibanga,
Ministre congolais des Affaires étrangères estime que ce sommet a permis à la RDC de
tenir ses engagements et de développer une coopération fructueuse avec
les operateurs de la francophonie dans les différents domaines de mission de
cette organisation. [2]
L’organisation
internationale de la francophonie soutien la RDC pour la consolidation de la
démocratie et d’un État de droit ; son appui à l’éducation et à la
promotion du français et des langues nationales, de même elle accorde au développement local.
Nous nous intéressons à la gestion d’un État
de droit et spécifiquement à celle qui touche aux droits de l’homme en RDC
question qui a dépassé les chroniques politiques avant et pendant le XIV e
sommet de la francophonie à Kinshasa.
La
question principale de cette étude est donc de savoir comment François Hollande
a organisé dans son discours à l’
occasion de ce sommet, la scène d’énonciation de la question des droits de
l’homme en République Démocratique du Congo ?,
II. HYPOTHESE
La scène d’énonciation de la problématique des droits de l’homme s’articule
en trois axes qui sont en même temps des variables explicatifs, à savoir :
-
La scène englobant du
discours ; qui implique le cadre scénique, le statut des partenaires et la
finalité du discours
-
La scénographie
-
La scène variée,
C’est en vertu des ces axes que le discours en question prend tout son sens
en tant d’énonciation d’un sujet convainquant.
III. CADRE THEORIQUE
Nous avons utilisé la théorie de l’énonciation.
Cette théorie nous montre que tout aspect de la réalisation, de l’actualisation
de fragments linguistiques n’est pas dans le discours, puisque la suite infinie
des événements de parole n’est pas repérable comme une suite d’instances du
discours.[3]
L’énonciation, disait Benveniste, est
une « mise en fonctionnement de la langue par un acte individuel
d’utilisation.[4]
Sans une énonciation nous ne pouvons pas avoir l’acte individuel qui est la
parole.
IV. METHODES ET TECHNIQUES
A.
METHODE
Nous avons parcouru à la méthode de la
scène d’énonciation qui nous a permit de répondre selon les points de vue que l’on
se place et d’analyser ledit discours.
En s’appuyant à l’idée de D.Maingueneau qui le reparti en trois scènes dont en premier lieu la scène englobante qui
correspond au types de discours, en second la scène générique est celle de la publication puis en
troisième la scène scénographique est
celle de la correspondance privée. [5]
B. TECHNIQUE
Nous avons utilisé la technique d’analyse d’un texte littéraire qui permet de
situer un texte, d’analyser la situation d’énonciation qui nous permet de voir
qui parle, à qui, et dans quelles circonstances
puis voir les figures de rhétorique.
V. INTERET & CHOIX DU SUJET
Sur
le plan scientifique, c’est une initiation pour nous, future communicologue, à
analyser un discours. Que faut-il retenir d’un discours politique, voilà notre
préoccupation en réalisant ce travail.
Sur
le plan social, la société congolaise attend du monde des idées pour son
développement durable. Le discours de François Hollande peut aussi constituer
un stimulant pour amorcer la pompe du développement dans notre pays.
En
tant que communicologue, cette étude nous a aidé à comprendre et voir en face
la réalité de notre pays et cela ajoute un plus à notre connaissance sur le domaine
d’analyse, et nous impose d’informer la
population de la situation de notre pays que d’attendre une organisation et le
dirigent de cette dernière de nous le rappeler. Nous avons l’obligation d’être
leur chien de garde.
VI. DELIMITATION DU SUJET
Nous ne serons pas à mesure de faire notre recherche sur tout les discours du XIVe sommet de la francophonie, nous avons choisi le discours du
président François HOLLANDE à Kinshasa. Comme
nouveau président de la France, il y a lieu d’intéressant de s’imprégner de
ses opinions sur le Pays qui
accueille « la francophonie » cas de la RDC.
VII. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion qui va
clore notre réflexion en ce qui concerne l’analyse du discours tel que prononcé
en l’occurrence François Hollande, le présent travail s’articule au tour de
trois chapitres. Dont le premier est consacré à l’approche conceptuelle et
théorique. Le second va s’appesantir sur la présentation de l’organisation
internationale de la francophonie et les contextes d’énonciation du discours de
F. Hollande à Kinshasa. Et le dernier enfin la
scène d’énonciation de question des droits de l’homme en RDC dans le
cadre du discours de François Hollande.
[1] http://WWW.Francophonie.org/kinshasa-2012-
XIV e-sommet-de-là-francophonie. Html Le 03-03-2013
[2] OPTIMUM Magazine, Lettre des affaires étrangère p 32
[4]
D.MAINGUENEAU, Analyser les textes de communication, 2 e édition, Paris, ARMAND
COLIN.2012, p60
[5] Ibidem, op, cite 60
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