PRÉSENTATION DE LA CULTURE YANSI
Nous
ne serons pas à mesure de présenter toute les yansi ou de faire notre recherche
sur tout le groupement yansi. A cet effet,
cette recherche a été effectuée avec le peuple yansi du groupement
Nganga-Mandundu du village Lukanga. Ce chapitre est subdivisé en
quatre parties la première nous parle de l’origine yansi, la deuxième du
mariage, la troisième quant à elle nous parle du mariage chez les yansi et la quatrième appesantie sur le phénomène
kitchuil.
I. L’ORIGINE YANSI
I.1 L’ORIGINE LOINTAINE
Le peuple
yansi ressort de l’Afrique central. En république démocratique du Congo, ce
peuple est apparu lors qu’il fut à la conquête de l’espace. Il quitta le Gabon pour Brazzaville et de là ils
ont traversé le fleuve Congo et entre au territoire TEKE qui le chassa
dans leur territoire et les yansi descendant dans la province de
Bandundu. Précisément au nord en diagonale
de BASAKA qui n’ont pas accueilli ce peuple. Ce dernier ses sont installé dans le secteur de Kwilu
Kimbata, de Mikwi sekaya et de Dwe.
Les
yansis se sentent plus à l’aise avec le peuple Ngoli, Bunda, Songo, Pindi, Dinga,
Balori, Wumbu, Mputu et Teke.
I.2 ORIGINE PROCHE
Cette
origine cadre avec notre recherche qui s’est basé sur le peuple yansi du groupement
Nganga Mandundu. Le yansi de ce groupement
ressort du secteur bulwem et
sezo là ou réside le peuple Ngoli. Ce Ngoli fut à la conquête du fer quitta la partie nord du district de kwilu localisé
vers l’extrémité nord du territoire d’idiofa à Mangayi. Signalons que ce peuple est une descendance du peuple
Ngwiy.
PLAT PRÉFÉRÉ OU BASE
ALIMENTAIRE
Le
peuple yansi ne sont pas exigent en ce qui concerne leur alimentation. Ils mangent tout
ce qu’ils retrouvent dans l’entourage et selon l’écho- système. Mais
s’abstiennent aux interdits de leur
culture.
Les interdits
Nous
en avons deux sortes ceux qui concernent les femmes et ceux qui englobent tout le monde.
Les femmes yansis ne mange pas le serpent, le
chevite qu’on appel Kikodi et
quelques animaux sauvage. En ce qui
concerne tout le yansi nous avons : la tortue, le protocteur, le rat, la
grenouille, le chien, le chat et quelques oiseaux.
Par
ailleurs, dans chaque tribut il y a ce que nous appelons « TOTEME » c'est-à-dire que dans
chaque clan il y avait un animal, un
oiseau et un poisson qu’ils ne mangeaient pas. Ceci représentait leurs
ancêtres et mérite le respect. Chez nous
nous avons le « kanzunzi, kambamba et le libubu » ses oiseaux méritaient beaucoup de respect et ne peut pas
le toucher ni en manger. Une fois
lorsqu’on s’entête les conséquences sont
néfastes.
Les symboles :
On
reconnaissait la femme yansi par les trois signe qu’elle avait sur la
joue :
·
Un
carré ,
·
Trois
trais vertical ou horizontal,
·
Un
triangle .
Ils avaient comme outils de
communication :
·
Le
fungu qui était utilisé pour designer une fête ,ce dernier était en ivoire et
en racine d’un arbre,
·
Le
lokolé,
·
Le
grelo,
·
Le
poupou traduit le signe ou tatou ,
·
Groumette
(mutaku), désigne le pouvoir,
·
Le
pia( pagne de groupement),
·
Chapeau
corné,
·
Tam
tam,
·
Fil
de raphia à la tête, lorsqu’il ya deuille ,
·
L’apparution
d’un oiseau « couramment appelé kambamba) ceci annaonçait la saison seche
ou de pluie.
Aliment de base
v Les ignames (kikwa),
v La shikwang (nkwang) nous en avons
trois sortes : -Nsonaya, Songa Twa et Engwele,
v Le fufu lors qu’il ya les invités,
v La courge,
v L’oseille,
v Le puma et
v Les poissons frais etc.
II. LE MARIAGE
Jadis, chez nous le mariage ne dépendait pas du consentement de
la fille ou du garçon. Ce fut le membre de la famille qui s’entendait puisque
chez nous il ya un phénomène appelé
couramment « kitchuil ». Nous allons
le développer un peu plus loin.
Chez le peuple yansi la dote se fait
en trois parties :
ü La première partie revient à la mère
de la fille,
ü La deuxième quant à elle au père de la fille et
ü Enfin
à l’oncle maternel de la fille
COMMENT SE PRÉSENTE LA
DOTE ?
1.
La
présentation : La
fiancée présente le fiancé à ses parents et ceci se passe à huis clos. Le fiancé doit en signe de politesse apporter à la
belle famille : une calebasse de vin de palme et les noies de cola. Après
cette rencontre, la mère de la fille
va consulter son père en lui disant
que « sa femme a grandi et
elle veut se marier à M.X » et le grand père de la fille qui décidera par
ce que c’est à lui qu’elle revient. Ce
dernier peut dire non et le mariage n’aura pas lieu.
2.
La
causerie : lorsque le grand père donne son accord le fiancé doit
ceci à la belle famille :
quelques calebasses de vin de palme pour son entré à la parcelle,
quelques autres pour sa sorti, les allumettes, les cigarettes, le vin de la
nuit qu’on appel « Mane Lepibe en yansi et Malafu ya mpimpa en kikongo », le vin de la journée
« Mane Musange en yansi et Malafu ya Ntangu en kikongo » et le
Mitere se qui traduit un enveloppe.
3.
La
prés dote : à ce niveau, le fiancé vient avec le membre de sa famille pour leur. chez le
peuple yansi tout ce qu’on donne aux prés dote est double par ce qu’une partie va à la famille paternel
puis maternel. La belle famille
demande : dix calebasses de vin de palme, deux noies de cola, deux poules,
deux paquets des allumettes, deux paquets de cigarettes, l’argent et une chèvre en espèce pour traverser la rivière. Apres avoir prendre tout ce droit la famille de la
fille il ya une petite manifestation.
4.
La
dote : à ce niveau on fini avec le mariage coutumier.
Chez le peuple yansi de l’époque, le prix de la dote était
fixé par le groupement. Ce dernier, catégorise les filles en trois parties et
chaque catégorie à son prix il s’agit des : veuves, mères célibataires et des jeunes
filles. Comme nous l’avons déjà dit que la dote se présente en trois
partie, signalons que cela ne pose pas
un problème lorsqu’il ya trois ou plus
de trois filles dans la famille par ce que le grand père lui seul va prendre la
dote d’une fille sans donné à qui que ce soit sauf à la mère de la fille par
signe de reconnaissance ; la dote
de la deuxième fille sera versé à son père et de la troisieme à l’oncle
maternel. Et ainsi de suite. Mais lors qu’ il y a une seule fille les trois
s’entendent Ssii y a bonne foi si non le
meilleur gagne.
L’HOMME
DOIT A SA BELLE FAMILLE :
v Au grand père
(père de sa mère) :
·
La
cane de pouvoir ou baguette magique « otel pembe » traduit en argent,
·
Une chèvre de la source d’eau (nkomba ya nto ya masa),
· Boisson
et noie de colo.
v Au père de la fille :
·
Veste
complet,
·
soulier,
· Chaussette,
· Ceinture,
· Cravate,
·
Chapeau,
·
Lampe
colemane ou à pétrole,
·
Tramotina,
·
Un
sac de sel,
·
Un
sac de sucre,
·
Paquet
des allumettes,
·
Farde
de cigarette,
·
Wiski,
·
Calebasses
ou casiers de bière ,
·
Noie
de cola,
·
Une
somme d’argent.
v A la mère de la fille :
· Pièce
wax hollandais,
· Mouchoir
de tête,
·
Paire
de chaussure,
· Chenet,
·
Montre,
·
Boucle
d’oreille,
·
Sac de sel de cuisine,
·
Une
grande casserole ,
·
Une
somme d’ argent pour couture du pagne en un modèle à la mode,
·
Une
couverture de lit,
·
Un
bidon d’huile de cuisine de 20 litres,
·
Un
bassin libala bosembo,
·
Un
demi farde de sigarette,
·
Un
demi paquet des allumettes,
·
Veste
complet pour oncle,
·
Chaussure
pour oncle.
Après la remisse des biens la belle
famille accueille la famille de leur gendre et la semaine prochaine on
accompagne la fille chez lui avec le bien de premier nécessité et une chèvre puis un sac de manioc pour
remercier la famille du fiancé.
LE PHÉNOMÈNE KITCHUIL
ce
phénomène , aujourd’hui’ hui est présente comme une torture pour les un et les autres le qualifient même
de sorcellerie. Étant yansi nous avons le devoir de faire mémoire,
rappeler l’histoire des tribut question de renvoyer chacun à son origine.
Ce phénomène est un mariage qui se
fait entre cousin et cousine dans le clan maternel ou paternel. Le grand oncle
c'est-à-dire l’oncle de la mère est époux légitime de sa petite nièce et
décide de la donné au mariage à l’un de ses neveux ou lui-même la prend en
mariage. D’ où le père de la
fille décide de la donné aussi à son neveux.
Hier ,ce mariage était obligatoire
mais aujourd’hui ça se fait de manière symbolique, la fille est libre de faire
son choix. En guise décompensation,le kitchuil reçoit de présent (le cadeau en espèce, en argent pour conclure de mariage).
Cette manière est une façon de consolider le lien familiale
puis récompenser le père de la mère du
future mariée. Par ce qu’avec le système Matriarcal nos ancêtres avaient jugé bon de signer ce
contrat pour que le père de la fille ne sort pas perdant. Dans ce cas, il est récompensé d’une petite fille. Signalons
qu’il ya deux sortes de kitchuil du côté matriarcal et patriarcal.
Dans la vie humaine , l’homme a
toujours tendance de faire une balance du genre coût, avantage.
AVANTAGE DE CE PHÉNOMÈNE
Ce phénomène avait pour objectif de protéger la fille yansi contre :
v Le divorce par ce que les deux
conjoints étant liés des contraintes de la coutume, ne pouvaient en aucun cas
rompre le mariage, par crainte des conséquences fâcheuses qui en
découleraient .oser rejeter son kitchuil ou rompre un tel mariage, c’est
appelé la mort dans la famille.
v Les filles étaient très responsables
et ne pouvaient pas attraper une grossesse précoce (avant le mariage),
v Elles ne pouvaient pas se lancer dans
la prostitution, craignant la perte de leur virginité et victimiser leurs mères
qui perdraient même sa vie,
v Elles étaient bien éduqué et
soumissent.
Certes, les désavantages ne manquent
pas. Ce qu’on appel coût.
COÛT
v Mariage précoce,
v Le bonheur de la fille n’était pas
leur affaire c'est-à-dire que tu sois
heureuse ou pas tu es obligé de vivre avec ton kitchuil,
v La fille n’avait pas droit de choisir
son conjoint.
Aujourd’hui ce phénomène est jugé rétrograde ce qui a occasionné à ce jours une dégradation de comportement des filles yansi. D’où
vous compléterez aujourd’hui les filles yansi ,parmi elles pratiquant la
prostitution.
Avec l’abolition de ce phénomène,
vous trouverez chez les yansi, le future
époux reçoit une liste de présenter ( biens à donner pour la dote)subdivisée en
trois parties. Rappelons qu’il y a d’abord son grand père matriacal qui fixe le
prix à payer (en milieu urbain c’est vraiment exagéré), suivi du père et enfin
de l’oncle maternel et sa sœur donc la mère de la fille. Si les trois sont
absent il y a une personne chargé ou qui a le droit de succession dans le deux
clan . ce phénomène n’est pas un obstacle.
nous sommes fière de notre tribu
RépondreSupprimerTu es soucieuse de faire connaitre ta culture. Nous l'enrichirons prochainement d'autres éléments. Courage et félicitation
RépondreSupprimerc'est bien
RépondreSupprimerbien chers amis! le terme YA-NSI peut être aussi traduit comme Chef de la Terre ou Seigneur de la Terre. car YA nous renvois à YAYA qui doublement ce que l'on appel MUKOLO. un MUKOLO c'est celui quqi connait qui maitrise et ca peut se traduire en francais comme MAITRE ou Chef. YA est aussi le chiffre 4 qui est aussi la MANIFESTATION divine donc en quelque sorte DIEU qui se manifeste en nous. et NSI se traduit par la TERRE, le pays la nation la patrie. d'ou YA-NSI ou YAYA NSI est donc MAITRE DE LA SURFACE TERRESTRE, la MANIFESTATION DE DIEU SUR LA SURFACE DE LA TERRE donc bref un MELANGE DU FEU ORIGINEL SACRE MAITRISE (YAYA) et de LA TERRE (NSI) qui donne YAYA NSI = YA'NSI.
RépondreSupprimerSuis très content d être yansi
RépondreSupprimerJe suis vraiment contente de connaître à fond ma tribu yansi . Merci pour ses multiples efforts .
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup du respect envers la culture yansi
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