vendredi 7 février 2014

CULTURE YANSI



  PRÉSENTATION DE LA CULTURE YANSI
Nous ne serons pas à mesure de présenter toute les yansi ou de faire notre recherche sur tout le groupement yansi. A cet effet,  cette recherche a été effectuée avec le peuple yansi du groupement Nganga-Mandundu du village Lukanga. Ce chapitre est subdivisé  en  quatre parties la première nous parle de l’origine yansi, la deuxième du mariage, la troisième quant à elle nous parle du mariage chez les yansi et  la quatrième appesantie sur le phénomène kitchuil.
I. L’ORIGINE YANSI
I.1 L’ORIGINE LOINTAINE
Le peuple yansi ressort de l’Afrique central. En république démocratique du Congo, ce peuple est apparu lors qu’il fut à la conquête de l’espace. Il  quitta le Gabon pour Brazzaville et de là ils ont traversé le fleuve  Congo  et entre au territoire TEKE  qui le chassa  dans leur territoire et les yansi descendant dans la province de Bandundu. Précisément au nord en diagonale  de BASAKA qui n’ont pas accueilli  ce peuple. Ce dernier  ses sont installé dans le secteur de Kwilu Kimbata, de Mikwi sekaya et de Dwe.
Les yansis se sentent  plus à l’aise  avec le peuple Ngoli, Bunda, Songo, Pindi, Dinga, Balori, Wumbu, Mputu et Teke.
I.2 ORIGINE PROCHE
Cette origine cadre avec notre recherche qui s’est basé sur le peuple yansi du groupement Nganga Mandundu. Le yansi de ce groupement  ressort du secteur  bulwem et sezo  là ou réside le peuple  Ngoli. Ce Ngoli fut à la conquête du fer   quitta  la partie nord du district de kwilu localisé vers l’extrémité nord du territoire d’idiofa à Mangayi. Signalons  que ce peuple est une descendance du peuple Ngwiy.
        

  PLAT  PRÉFÉRÉ  OU BASE  ALIMENTAIRE   
Le peuple yansi ne sont pas exigent en ce qui concerne  leur alimentation. Ils mangent  tout  ce qu’ils retrouvent dans l’entourage et selon l’écho- système. Mais s’abstiennent aux  interdits de leur culture.
Les interdits
Nous en avons deux sortes ceux qui concernent les femmes et ceux  qui englobent tout le monde.
Les  femmes yansis ne mange pas le serpent, le chevite qu’on appel  Kikodi et quelques animaux sauvage.  En ce qui concerne tout le yansi nous avons : la tortue, le protocteur, le rat, la grenouille, le chien, le chat et quelques oiseaux.
Par ailleurs, dans chaque tribut il y a ce que nous appelons  «  TOTEME » c'est-à-dire que dans chaque clan  il y avait un animal, un oiseau et un poisson qu’ils ne mangeaient pas. Ceci représentait leurs ancêtres  et mérite le respect. Chez nous nous avons le « kanzunzi, kambamba et le libubu » ses oiseaux  méritaient beaucoup de respect et ne peut pas le toucher  ni en manger. Une fois lorsqu’on s’entête  les conséquences sont néfastes.
Les symboles :
On reconnaissait la femme yansi par  les trois signe qu’elle avait sur la joue :
·                  Un carré ,
·                  Trois trais vertical ou horizontal,
·                  Un triangle .
Ils avaient comme outils de communication :
·                  Le fungu qui était utilisé pour designer une fête ,ce dernier était en ivoire et en racine d’un arbre,
·                  Le lokolé,
·                  Le grelo,
·                  Le poupou traduit le signe ou tatou ,
·                  Groumette (mutaku), désigne le pouvoir,
·                  Le pia( pagne de groupement),
·                  Chapeau corné,
·                  Tam tam,
·                  Fil de raphia à la tête, lorsqu’il ya deuille ,
·                  L’apparution d’un oiseau « couramment appelé kambamba) ceci annaonçait la saison seche ou de pluie.
Aliment de base
v    Les ignames (kikwa),
v    La shikwang (nkwang) nous en avons trois sortes : -Nsonaya, Songa Twa et Engwele,
v    Le fufu lors qu’il ya les invités,
v    La courge,
v    L’oseille,
v    Le puma et
v    Les poissons frais etc.
II. LE MARIAGE
 Jadis, chez nous le  mariage ne dépendait pas du consentement de la fille ou du garçon. Ce fut le membre de la famille qui s’entendait puisque chez nous il ya un phénomène  appelé couramment « kitchuil ». Nous allons  le développer un peu plus loin.
Chez le peuple yansi la dote se fait en trois parties :

ü    La première partie revient à la mère de la fille,
ü    La deuxième  quant à elle au père de la fille  et
ü    Enfin  à l’oncle maternel de la fille




COMMENT SE PRÉSENTE LA DOTE  ?

1.                  La  présentation : La  fiancée  présente  le fiancé à ses parents  et ceci se passe à huis clos. Le fiancé  doit en signe de politesse apporter à la belle famille : une calebasse de vin de palme et les noies de cola.  Après  cette rencontre, la mère de la fille  va consulter son père en lui disant  que  «  sa femme a grandi et elle veut se marier à M.X » et le grand père de la fille qui décidera par ce que c’est à lui qu’elle revient.  Ce dernier peut dire non et le mariage n’aura pas lieu.
2.                La causerie : lorsque le grand père donne son accord le fiancé doit ceci  à la belle famille :   quelques calebasses de vin de palme pour son entré à la parcelle, quelques autres pour sa sorti, les allumettes, les cigarettes, le vin de la nuit qu’on appel « Mane Lepibe en yansi et Malafu ya mpimpa  en kikongo », le vin de la journée « Mane Musange en yansi et Malafu ya Ntangu en kikongo » et le Mitere  se qui traduit un enveloppe.
3.                La prés dote : à ce niveau, le fiancé vient avec  le membre de sa famille pour leur. chez le peuple yansi tout ce qu’on donne aux prés dote est double  par ce qu’une partie va à la famille paternel puis maternel.  La belle famille demande : dix calebasses de vin de palme, deux noies de cola, deux poules, deux  paquets des allumettes, deux  paquets de cigarettes, l’argent et  une chèvre en espèce  pour traverser la rivière. Apres  avoir prendre tout ce droit la famille de la fille  il ya une petite manifestation.
4.                La dote : à ce niveau on fini avec le mariage coutumier.  
Chez le peuple  yansi de l’époque, le prix de la dote était fixé par le groupement. Ce dernier, catégorise les filles en trois parties et chaque catégorie à son prix il s’agit des : veuves, mères célibataires et des jeunes filles.       Comme nous l’avons  déjà dit que la dote se présente en trois partie, signalons que  cela ne pose pas un problème  lorsqu’il ya trois ou plus de trois filles dans la famille par ce que le grand père lui seul va prendre la dote d’une fille sans donné à qui que ce soit sauf à la mère de la fille par signe de reconnaissance ; la  dote de la deuxième fille sera versé à son père et de la troisieme à l’oncle maternel. Et ainsi de suite. Mais lors qu’ il y a une seule fille les trois s’entendent Ssii y  a bonne foi si non le  meilleur gagne.


  L’HOMME DOIT A SA BELLE FAMILLE :
v    Au grand père (père de sa mère) :
·                  La cane de pouvoir ou baguette magique « otel pembe » traduit en argent,
·                  Une chèvre de la source d’eau (nkomba ya nto ya masa),
·                  Boisson et noie de colo.


v    Au père de la fille :
·                  Veste complet,
·                  soulier,
·                  Chaussette,
·                  Ceinture,
·                  Cravate,
·                  Chapeau,
·                  Lampe colemane ou à pétrole,
·                  Tramotina,
·                  Un sac de sel,
·                  Un sac de sucre,
·                  Paquet des allumettes,
·                  Farde de cigarette,
·                  Wiski,
·                  Calebasses ou casiers de bière ,
·                  Noie de cola,
·                  Une somme d’argent.

v    A  la mère de la fille :
·                  Pièce wax hollandais,
·                  Mouchoir de tête,
·                  Paire de chaussure,
·                  Chenet,
·                  Montre,
·                  Boucle d’oreille,
·                   Sac de sel de cuisine,
·                  Une grande casserole ,
·                  Une somme d’ argent pour couture du pagne en un modèle à la mode,
·                  Une couverture de lit,
·                  Un bidon d’huile de cuisine de 20 litres,
·                  Un bassin libala bosembo,
·                  Un demi farde de sigarette,
·                  Un demi paquet des allumettes,
·                  Veste complet pour oncle,
·                  Chaussure pour oncle.
Après la remisse des biens la belle famille accueille la famille de leur gendre et la semaine prochaine on accompagne la fille chez lui avec le bien de premier nécessité  et une chèvre puis un sac de manioc pour remercier la famille du fiancé.

LE PHÉNOMÈNE KITCHUIL

 ce  phénomène , aujourd’hui’ hui est présente comme une torture  pour les un et les autres le qualifient même de sorcellerie. Étant  yansi  nous avons le devoir de faire mémoire, rappeler l’histoire des tribut question de renvoyer chacun à son origine.
Ce phénomène est un mariage qui se fait entre cousin et cousine dans le clan maternel ou paternel. Le grand oncle c'est-à-dire l’oncle de la mère est époux légitime de sa petite nièce et décide de la donné au mariage à l’un de ses neveux ou lui-même la prend en mariage. D’ où  le père  de  la fille décide de la donné aussi à son neveux.
Hier ,ce mariage était obligatoire mais aujourd’hui ça se fait de manière symbolique, la fille est libre de faire son choix. En guise décompensation,le kitchuil reçoit de présent (le cadeau en espèce, en argent pour conclure de mariage).
Cette manière  est une façon de consolider le lien familiale puis récompenser le père de la mère  du future mariée. Par ce qu’avec le système Matriarcal  nos ancêtres avaient jugé bon de signer ce contrat pour que le père de la fille ne sort pas perdant. Dans ce cas, il est récompensé  d’une petite fille. Signalons qu’il ya deux sortes de kitchuil du côté matriarcal et patriarcal.
Dans la vie humaine , l’homme a toujours tendance de faire une balance du genre coût, avantage.
                                                                                                                                                                                        
AVANTAGE DE CE PHÉNOMÈNE

Ce phénomène avait pour objectif de protéger la fille yansi contre :
v    Le divorce par ce que les deux conjoints étant liés des contraintes de la coutume, ne pouvaient en aucun cas rompre le mariage, par crainte des conséquences fâcheuses qui en découleraient .oser rejeter son kitchuil ou rompre un tel mariage, c’est appelé la mort dans la famille.
v    Les filles étaient très responsables et ne pouvaient pas attraper une grossesse précoce (avant le mariage),
v    Elles ne pouvaient pas se lancer dans la prostitution, craignant la perte de leur virginité et victimiser leurs mères qui perdraient même sa vie,
v    Elles étaient bien éduqué et soumissent.
Certes, les désavantages ne manquent pas. Ce qu’on appel coût.

COÛT
v    Mariage précoce,
v    Le bonheur de la fille n’était pas leur affaire  c'est-à-dire que tu sois heureuse ou pas tu es obligé de vivre avec ton kitchuil,
v    La fille n’avait pas droit de choisir son conjoint.

Aujourd’hui  ce phénomène est jugé rétrograde ce qui a occasionné à ce jours une dégradation de comportement des filles yansi. D’où vous compléterez aujourd’hui les filles yansi ,parmi elles pratiquant la prostitution.

Avec l’abolition de ce phénomène, vous trouverez chez  les yansi, le future époux reçoit une liste de présenter ( biens à donner pour la dote)subdivisée en trois parties. Rappelons qu’il y a d’abord son grand père matriacal qui fixe le prix à payer (en milieu urbain c’est vraiment exagéré), suivi du père et enfin de l’oncle maternel et sa sœur donc la mère de la fille. Si les trois sont absent il y a une personne chargé ou qui a le droit de succession dans le deux clan . ce phénomène n’est pas un obstacle.

7 commentaires:

  1. nous sommes fière de notre tribu

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  2. Tu es soucieuse de faire connaitre ta culture. Nous l'enrichirons prochainement d'autres éléments. Courage et félicitation

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  3. bien chers amis! le terme YA-NSI peut être aussi traduit comme Chef de la Terre ou Seigneur de la Terre. car YA nous renvois à YAYA qui doublement ce que l'on appel MUKOLO. un MUKOLO c'est celui quqi connait qui maitrise et ca peut se traduire en francais comme MAITRE ou Chef. YA est aussi le chiffre 4 qui est aussi la MANIFESTATION divine donc en quelque sorte DIEU qui se manifeste en nous. et NSI se traduit par la TERRE, le pays la nation la patrie. d'ou YA-NSI ou YAYA NSI est donc MAITRE DE LA SURFACE TERRESTRE, la MANIFESTATION DE DIEU SUR LA SURFACE DE LA TERRE donc bref un MELANGE DU FEU ORIGINEL SACRE MAITRISE (YAYA) et de LA TERRE (NSI) qui donne YAYA NSI = YA'NSI.

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  4. Je suis vraiment contente de connaître à fond ma tribu yansi . Merci pour ses multiples efforts .

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  5. J'ai beaucoup du respect envers la culture yansi

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