QUALITE BACTERIOLOGIQUE DE L’EAU DANS LES QUARTIERS
NON DESERVIS PAR LE RESEAU DE DISTRIBUTION DE LA REGIDESO :
« Cas de la municipalité MPASA III,
Commune de la N’SELE » Ass narcisse NGOMA GIMBUNZE & KITAMBALA
KABANGA

RESUME
Les résultats de cette étude indiquent
la présence des coralliforme fécaux dans 65% des échantillons étudiés, et la
concentration en Nitrate dépasse de 5 à 15 fois le seuil de risque dans tous
les échantillons.
L’enquête sanitaire révèle que les
échantillons d’eau récoltés dans ce quartier Mpasa III est impropres à la
consommation. La population qui consomme cette eau peut présenter des risques
élevés de développer des maladies hydriques. Ceci démontre bien l’existence
d’un problème de santé publique majeur nécessitant une prise en charge
médico-sociale des habitants de ce quartier qui n’ont pas accès à l’eau
potable.
INTRODUCTION
01. Problématique
Augmenter l’accès aux services d’eau et d’assainissement
est l’un des objectifs du millénaire fixé par la communauté internationale,
avec pour cible de réduire de moitié le nombre des personnes sans accès à l’eau
potable et à l’assainissement d’ici 2015.
Comment
relever ce défi lorsque la population ne cesse de croître, que les
ressources s’amenuisent et que celles
disponibles sont gaspillées ou polluées ?
D’ici
vingt ans plus que 50% de population des pays en voix de développement habitera
en zone urbaine (Joan clos 2012). Si la tendance actuelle se poursuit, la
majeure partie de cette population vivra en ville, dans des quartiers non
desservis par les services de base comme l’eau potable et
l’assainissement. Le manque des
ressources en eau s’amplifie non seulement suite à l’augmentation de la
démographie (la demande), mais aussi suite à l’aggravation de la pollution.
C’est ainsi que , entre février et
Août 2011, une enquête sanitaire a été mené sur la qualité de l’eau (forages,
sources et / ou fontaines) aménagés et non aménagés consommée dans la
commune de N’sele ( Quartier Mpasa III) dont ils n’ont pas accès à l’eau
potable de la REGIDESO afin d’apprécier des facteurs étiologiques de risque de
maladies hydriques ( cholera, typhoïde, dysenterie amibienne, …), qui
surgissent en plein 21ème siècle dans la ville de Kinshasa, capitale
de la République Démocratique du Congo.