mardi 5 mai 2015

Une Idée Un Plus ! J’apprends Pour Un Monde Nouveau Français Via Yansi



·         Dieu= Nzam ;
·         Esprit=Onsim ;
·         Homme =Baal ;
·         Ancêtre=Andwer,
·         Femme=Okar ;
·  


       Vie=Lizing ;
·         Mort=Kwa ;
·         Sorcier=Ngandok ;
·         Féticheur= Ngambwa ;
·         Guérisseur=Ngambwa ;
·         Fétiche=Mbwa ;
·         Pouvoir=Emfum ;
·         Maladie=Okial ;
·         Statuette= Été ;
·         L’huile De Palme=Aframba ;
·         Noix De Cola=Abey ;
·         Joie=Osak ;
·         Malheur=Mpay ;
·         Église=Ndwa Nzam ;
·         Cimetière=Aziam ;
·         Partir=Meme Kie ;
·         Bon Aller=Kebumbwo ;
·         Sortir=Mawakie ;
·         Venir= Ya ;
·         Je Viens= E Ya ;
·         Je Dis=Mema Sana, Meka Tiene ;
·         Jumeau ou jumelle  (Mbo)= Mpombwo ;
·         Jumeau Ou Jumelle (Mpia)= Milwo ;
·         Celui Qui Vient Après Les Jumelles Ou Jumeau = Kafuti ;
·         Goblet=Kope ;
·         Natte=Nte ;
·         Roi Du Village=Mfumu Bwa Bule ;
·         Jeune Fille= Bachie ;
·         Jeune Garçon=Bantweme

Analyse de la chanson « Eau bénite » interprétée par : MADILU System.



Définition de la chanson : Partant de la définition de MANDA TSHEBWA : « Elle est véritablement signal référentiel de la société, force créatrice du bonheur individuel et collectif, et dynamisme ». La chanson est aussi le miroir à travers lequel toute une société peut se voir, se juger et pourquoi ne pas se reconnaître, elle véhicule plusieurs messages que l’on peut décoder au moyen de différentes approches. Tout en sachant que la chanson accompagne l’homme toute sa vie, ce dernier ne pourra l’échapper.


BIOGRAPHIE DE MADILU SYSTEM
De son vrai nom Jean de Dieu MAKIESE, il est connu sous le nom populaire de MADILU System. Ce dernier fut un soukous chanteur et compositeur congolais.
Né le 28 mai 1950 à Kisantu au Bas-Congo, et mort le 11 août 2007 à Kinshasa.
Ébloui et inspiré par Sam MANGWANA. La voix de Sam MANGWANA séduit le gamin BIALU Jean de Dieu qui veut approcher la star à tout prix. Dès qu’il intègre différents groupes où il essaye de chanter comme son idole, et plus tard comme Pépé Kalé.
Son entregent et sa détermination vont l’amener jusqu’à l’Africa international de TABU Ley qui montre peu d’intérêt pour lui. Ensuite LUAMBO MAKIADI l’adopte et le fait Roi. C’est dans l’orchestre OK Jazz de LUAMBO que MADILU a évolué et a interprète la chanson « Eau bénite ».
Après la mort de LUAMBO, l’interprète adulé MADILU va devoir se lancer aussi en tant qu’auteur-compositeur et responsable d’un groupe. A ses débuts, il veut copier le maître en montrant un penchant pour la satire à la Star, LUAMBO MAKIADI, mais c’est dans le registre du cœur, du romantisme qu’il va lancer le troisième étage de la fusée multi system qui va enrichir le répertoire de la musique congolaise, des titres incontournables pour les radios et pour toutes les soirées et fêtes congolaises : « Ya Jean » « Faute ya visa », « Si je savais ça », « Bonheur plus » et surtout « juste un peu d’amour » qui restera sans doute la meilleure chanson de MADILU System.
ANALYSE
1.    Les références discographiques
La discographie : - En 1994 il publia « Sans commentaire »
-     Le nouveau MADILU System en 1995
-     L’eau en 1998
-     Pouvoir en 1999
-     Bonheur en 2001
-     Le tenant du titre en 2004
-     La bonne humeur en 2007
-     La dernière volonté en 2008
MADILU System avait laissé la dernière volonté au studio.
Dans notre travail il s’agit de la chanson « Eau bénite » interprétée par MADILU System. Lorsqu’il fut chez LUAMBO, extrait de l’album… publié vers 1988. Une chanson profane.
2.    L’étude du texte de la chanson
·           La morphologie
Ce  texte répond aux normes, il respecte les divers niveaux de règle fixe. Il est parlé puis chanté du point de vue genre littéraire ou fond, cette chanson est un récit, dans ce dernier l’interprète exprime sa déception vis-à-vis de sa femme, preuve de l’infidélité, il relate sa déception, qui est due à l’infidélité.
Nous constatons cette déception par ces extraits :
·           « Il est toujours difficile d’être aimé que d’aimer »
·           « Lobi lisusu nakutaki yo na ye bras dessus ekopi na monoko »
·           « Ozali na motema moko ndenge nini okolinga biso mibale okotia nga wapi »
·           « Maboko na yo matondi makila, makila ya motema na nga ozokisi, otubi nga nde likonga »
·           « Mwasi azalaka namibali mibale te… »
·           « Mabe eleki motema mobebi ».

Le fonctionnement de la langue : La chanson Eau bénite est bilingue c’est-à-dire qu’elle est chantée en lingala, associé avec le français. La combinaison de ces deux langues n’échappe pas à la compréhension. L’auteur a utilisé le langage familier, en regardant le texte et en entendant la chanson tout le monde est à mesure de comprendre le message que transmet l’auteur.
Figure de style
Nous trouvons les figures de style dans cette partie : « oyebi bien ke mama, ngai nazali mbisi ya solo na lula mayi, kasi oyo ya moto, na lingaka te ».
L’interprète dit « Sangi Sangi Pumba il est toujours difficile d’être aimer que d’aimer » Il veut qu’on y adhère, parce qu’il donne une vision du monde, il est persuadé et convaincu. Dans le monde des amoureux la déception et l’infidélité règnent en maîtresse.
3.    Lieu de certitude et accentuation
Les strophes : « Bomba mayi nayo ya miso… Eau bénite »
                       « Yo moko oponi nzela wana… nga faute »
Les vers : « Mwasi azalaka na mibali mibale te… na biso »
         L’interprète est à bout. Il n’a plus de patience, que sa femme parte mais là où elle est partie qu’elle soit fidèle, qu’elle garde ses larmes de crocodile parce qu’elle est consciente. Passons à l’explication des transactions cachées :
-      « Yo » est un pronom réfléchi, deuxième personne du singulier qui représente la femme.
-      « Ngai », est un pronom réfléchi, il indique la première personne du singulier qui est l’interprète
-      « Biso » est un pronom réfléchi, première personne du pluriel qui remplace l’interprète et son rival.
-      « Ye » est un pronom réfléchi, il indique la troisième personne du singulier, il remplace le rival.
-      « Na » est un pronom personnel qui remplace l’interprète.