mercredi 29 octobre 2014

l'eau c'est la vie



QUALITE BACTERIOLOGIQUE DE L’EAU DANS LES QUARTIERS NON DESERVIS PAR LE RESEAU DE DISTRIBUTION DE LA REGIDESO :
« Cas de la municipalité MPASA III, Commune de la N’SELE » Ass narcisse NGOMA GIMBUNZE & KITAMBALA KABANGA
 

RESUME
Les résultats de cette étude indiquent la présence des coralliforme fécaux dans 65% des échantillons étudiés, et la concentration en Nitrate dépasse de 5 à 15 fois le seuil de risque dans tous les échantillons.
L’enquête sanitaire révèle que les échantillons d’eau récoltés dans ce quartier Mpasa III est impropres à la consommation. La population qui consomme cette eau peut présenter des risques élevés de développer des maladies hydriques. Ceci démontre bien l’existence d’un problème de santé publique majeur nécessitant une prise en charge médico-sociale des habitants de ce quartier qui n’ont pas accès à l’eau potable.
INTRODUCTION
01.  Problématique
Augmenter l’accès aux services d’eau et d’assainissement est l’un des objectifs du millénaire fixé par la communauté internationale, avec pour cible de réduire de moitié le nombre des personnes sans accès à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2015.
Comment relever ce défi lorsque la population ne cesse de croître, que les ressources  s’amenuisent et que celles disponibles sont gaspillées ou polluées ?
D’ici vingt ans plus que 50% de population des pays en voix de développement habitera en zone urbaine (Joan clos 2012). Si la tendance actuelle se poursuit, la majeure partie de cette population vivra en ville, dans des quartiers non desservis par les services de base comme l’eau potable et l’assainissement.  Le manque des ressources en eau s’amplifie non seulement suite à l’augmentation de la démographie (la demande), mais aussi suite à l’aggravation de la pollution.
C’est ainsi que , entre février et Août 2011, une enquête sanitaire a été mené sur la qualité de l’eau (forages, sources et / ou fontaines) aménagés et non aménagés consommée dans la commune de N’sele ( Quartier Mpasa III) dont ils n’ont pas accès à l’eau potable de la REGIDESO afin d’apprécier des facteurs étiologiques de risque de maladies hydriques ( cholera, typhoïde, dysenterie amibienne, …), qui surgissent en plein 21ème siècle dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.