jeudi 3 avril 2014

LA DOT CHEZ LE YANSI


  Au grand père (père de sa mère) l’homme doit donner :
·                  La cane de pouvoir ou baguette magique « otel pembe » traduit en argent,
·                  Une chèvre de la source d’eau (nkomba ya nto ya masa),
·                  Boisson et noie de colo.


v    Au père de la fille :
·                  Veste complet,
·                  soulier,
·                  Chosette,
·                  Ceinture,
·                  Cravate,
·                  Chapeau,
·                  Lampe Coleman ou à pétrole,
·                  Tramotina,
·                  Un sac de sel,
·                  Un sac de sucre,
·                  Paquet des allumettes,
·                  Farde de cigarette,
·                  Wiski,
·                  Calebasses ou casiers de bière,
·                  Noie de cola,
·                  Une somme d’argent.

v    A  la mère de la fille :
·                  Pièce wax hollandais,
·                  Mouchoir de tête,
·                  Paire de chaussure,
·                  Chênette,
·                  Montre,
·                  Boucle d’oreille,
·                   Sac de sel de cuisine,
·                  Une grande casserole,
·                  Une somme d’argent pour couture du pagne en un modèle à la mode,
·                  Une couverture de lit,
·                  Un bidon d’huile de cuisine de 20 litres,
·                  Un bassin libala bosembo,
·                  Une demi-farde de cigarette,
·                  Un demi-paquet des allumettes,
·                  Veste complet pour oncle,
·                  Chaussure pour oncle.
Apres la remisse des biens la belle famille accueillent la famille de leur gendre et la semaine prochaine on accompagne la fille chez lui avec le bien de premier nécessité  et une chèvre puis un sac de manioc pour remercier la famille du fiancé.

LE MARIAGE CHEZ LE YANSI

Le mariage aujourd’hui est devenu une marchandise  est cela  fait que les jeunes filles ne se marie plus  comme hier. Jadis, chez nous le  mariage ne dépendait pas du consentement de la fille ou du garçon. Ce fut le membre de la famille qui s’entendait puisque chez nous il ya un phénomène  appelé couramment « kitchuil ». Nous allons  le développer un peu plus loin.
Chez le peuple yansi la dote se fait en trois parties :

ü    La première partie revient à la mère de la fille,
ü    La deuxième  quant à elle au père de la fille  et
ü    Enfin  à l’oncle maternel de la fille




La dote se présente comme suit

1.                  La  présentation : La  fiancée  présente  le fiancé à ses parents  et ceci se passe à huis clos. Le fiancé  doit en signe de politesse apporter à la belle famille : une calebasse de vin de palme et les noies de cola.  Apres  cette rencontre, la mère de la fille  va consulter son père en lui disant  que  «  sa femme a grandi et elle veut se marier à M.X » et le grand père de la fille qui décidera par ce que c’est à lui qu’elle revient.  Ce dernier peut dire non et le mariage n’aura pas lieu.
2.                La causerie : lorsque le grand père donne son accord le fiancé doit ceci  à la belle famille :   quelques calebasses de vin de palme pour son entré à la parcelle, quelques autres pour sa sorti, les allumettes, les cigarettes, le vin de la nuit qu’on appel « Mane Lepibe en yansi et Malafu ya mpimpa  en kikongo », le vin de la journée « Mane Musange en yansi et Malafu ya Ntangu en kikongo » et le Mitere  se qui traduit un enveloppe.
3.                Les prés dote : à ce niveau, le fiancé vient avec  le membre de sa famille pour leur. chez le peuple yansi tout ce qu’on donne aux prés dote est double  par ce qu’une partie va à la famille paternel puis maternel.  La belle famille demande : dix calebasses de vin de palme, deux noies de cola, deux poules, deux  paquets des allumettes, deux  paquets de cigarettes, l’argent et  une chèvre en espèce  pour traverser la rivière. Apres  avoir prendre tout ce droit la famille de la fille  il ya une petite manifestation.
4.                La dote : à ce niveau on fini avec le mariage coutumier. 
Chez le peuple  yansi de l’époque, le prix de la dote était fixé par le groupement. Ce dernier, catégorise les filles en trois parties et chaque catégorie à son prix il s’agit des : veuves, mères célibataires et des jeunes filles.  Comme nous l’avons  déjà dit que la dote se présente en trois partie, signalons que  cela ne pose pas un problème  lorsqu’il ya trois ou plus de trois filles dans la famille par ce que le grand père lui seul va prendre la dote d’une fille sans donné à qui que ce soit sauf à la mère de la fille par signe de reconnaissance ; la  dote de la deuxième fille sera versé à son père et de la troisième à l’oncle maternel. Et ainsi de suite. Mais lorsqu’ il ya une seule fille les trois s’entendent Ssii ya bonne foi si non le  meilleur gagne.

D'OU VIENT LE YANSI?


Le peuple yansi ressort de l’Afrique central. En république démocratique du Congo, ce peuple est apparu lors qu’il fut à la conquête de l’espace. Il  quitta le Gabon pour Brazzaville et de là ils ont traversé le fleuve  Congo  et entre au territoire TEKE  qui le chassa  dans leur territoire et les yansi descendant dans la province de Bandundu. Précisément au nord en diagonale  de BASAKA qui n’ont pas accueilli  ce peuple. Ce dernier  ses sont installé dans le secteur de Kwilu Kimbata, de Mikwi sekaya et de Dwe.
Les yansis ont on un ancêtre commun avec le peuple Ngoli, Bunda, Songo, Pindi, Dinga, Balori, Wumbu, Mputu et Teke.
 Le peuple yansi du groupement Nganga Mandundu  ressort du secteur  bulwem et sezo  là ou réside le peuple  Ngoli. Ce Ngoli fut à la conquête du fer   quitta  la partie nord du district de kwilu localisé vers l’extrémité nord du territoire d’idiofa à Mangayi. Signalons  que ce peuple est une descendance du peuple Ngwiy.

QUE MANGE LE PEUPLE YANSI?


 Le peuple yansi ne sont pas exigent en ce qui concerne  leur alimentation. Ils mangent  tout  ce qu’ils retrouvent dans l’entourage et selon l’écho- système. Mais s’abstiennent aux  interdits de leur culture. Hormis ce qui leur est propre, ils se sont intégrédans l’interculturel et commence a mangé tout ce que les autres mangent.
 En ce qui concerne les interdis, Jadis il y avait deux sortes des interdis ceux qui concernent les femmes et ceux  qui englobent tout le monde. Les femmes sont souvent victimes dans la mesure où elles étaient privées à beaucoup de chose.
Les  femmes yansis ne mangent pas le serpent, le chevite qu’on appel  Kikodi et quelques animaux sauvage. Tout le yansi ne mange : la tortue, le protocteur, le rat, la grenouille, le chien, le chat et quelques oiseaux.
v    Par ailleurs, dans chaque tribut il ya ce que nous appelons  «  TOTEME » c'est-à-dire que dans chaque clan  il y avait un animal, un oiseau et un poisson qu’ils ne mangeaient pas. Ceci représentait leurs ancêtres  et mérite le respect. Chez nous nous avons le « kanzunzi, kambamba et le libubu » ses oiseaux  méritaient beaucoup de respect et ne peut pas le toucher  ni en manger. Une fois lorsqu’on s’entête  les conséquences sont néfastes. Un vrai yansi adores  les ignames (kikwa),la shikwang donc nous categorisons en trois le nsonaya, songa twa et l engwele, le fufu, la courge, l’oseille, le poivre, le poissons frais …